Laurent Wauquiez se positionne en leader de la candidature des Alpes françaises

« C’est un formidable défi, un formidable rêve, c’est quelque chose qui correspond à l’ADN de notre région. » Sans s’embarrasser des étapes prévues par les instances olympiques, Laurent Wauquiez a tenu à annoncer personnellement, jeudi 19 octobre, à Lyon, la candidature des Alpes françaises aux Jeux olympiques d’hiver de 2030.

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« Notre région est baignée par cet héritage de l’olympisme. C’est Chamonix, c’est Grenoble, c’est Albertville, s’est enflammé le président (Les Républicains) de la deuxième région économique et démographique de France. Albertville, c’était déjà en 1992, et le danger, c’est que si on ne se positionne pas sur ces questions, sur la durée, petit à petit, la France ne soit plus dans les grands pays, dans les grands sites capables d’accueillir les JO d’hiver. »

L’ancien ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche (2011-2012) a assuré que cette candidature s’inscrivait dans une vision durable de l’olympisme, dans le sens écologique du terme, en prévoyant d’utiliser et de réhabiliter des infrastructures existantes, notamment celles réalisées pour les JO d’Albertville.

« Les premiers Jeux olympiques durables »

« Je suis convaincu qu’il faut apporter une autre image de l’olympisme, a poursuivi M. Wauquiez, donnant l’impression de piloter le dossier de candidature. Il faut qu’après ce qui s’est passé à Sotchi, à Beijing [Pékin], on apporte l’image de Jeux olympiques sobres, respectueux de l’environnement, qui soient inscrits dans un héritage durable, pas ceux où on fait des constructions d’un jour et ensuite on les démolit. Cela correspondant à la volonté du CIO [Comité international olympique] d’ouvrir cette nouvelle page avec les premiers Jeux olympiques durables, qui est une ambition que nous fixons. »

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Le président de la région AURA a profité de la traditionnelle conférence de presse qui précède l’assemblée plénière de la collectivité pour se positionner en leader de la candidature française. Vendredi 20 octobre, l’assemblée régionale doit se prononcer sur une simple délibération, qui donne pouvoir à la commission permanente de la région d’entreprendre les démarches nécessaires au montage du dossier.

Dans les faits, le pilotage du dossier relève du Comité national olympique et sportif français, présidé par David Lappartient, qui doit présenter le 21 novembre la candidature française à la commission des futurs hôtes du CIO. Cette instance annoncera ensuite le choix d’un ou plusieurs candidats aptes à entrer dans une phase d’échanges plus approfondis, dite de « dialogue ciblé », lors de la commission exécutive du CIO, prévue à Paris du 28 novembre au 1er décembre.

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