le PSG réussit son entrée en matière face à Dortmund

Tout va très vite dans une relation passionnelle. Celle qui lie le Paris Saint-Germain (PSG) et ses fidèles en est une. Il y a quatre mois, le Collectif ultras Paris (CUP), qui rassemble six groupes de supporteurs (soit plus de deux mille personnes) et joue un rôle moteur dans l’animation du Parc des Princes, annonçait, à quatre matchs de la fin du championnat, ne plus vouloir encourager son équipe au stade.

Quelques jours auparavant, plusieurs centaines de supporteurs rouge et bleu manifestaient leur « ras-le-bol » devant le siège du club, en entonnant notamment des chants insultants à l’égard des joueurs, de l’entraîneur et de la direction du PSG. Dans ce contexte de défiance, et au bout d’une deuxième partie de saison où la cohésion de l’équipe avait disparu, les célébrations du onzième titre de champion de France prenaient une saveur artificielle.

Mardi 19 septembre, le PSG a seulement remporté son premier match de Ligue des champions en 2023-2024, mais l’équipe et les supporteurs ont vécu un sincère moment de communion que l’on n’avait pas vu depuis longtemps au Parc des Princes. Bras dessus, bras dessous, les joueurs parisiens ont repris tous ensemble les chants du virage Auteuil après leur victoire (2-0) face au Borussia Dortmund.

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Kylian Mbappé était évidemment présent parmi ses coéquipiers au pied de la tribune. Premier buteur de la soirée, il a signé – sur penalty – sa huitième réalisation en cinq rencontres. Plus personne ne l’imagine retourner au placard où sa direction l’avait remisé jusqu’au milieu du mois d’août parce qu’il ne voulait pas prolonger son contrat. Tout va décidément très vite à Paris.

Lors des cinq premiers matchs de la saison en championnat de France, le club de la capitale n’a récolté que huit points (deux victoires, deux nuls et une défaite), le plus bas total du PSG à ce stade de la saison sous l’ère qatarie (depuis 2011).

Cinq recrues estivales dans le onze de départ

Paradoxalement, les prestations collectives encourageantes vues face au RC Lens et sur la pelouse de l’Olympique lyonnais donnaient du crédit au nouvel entraîneur, l’Espagnol Luis Enrique. Vendredi, son équipe avait perdu à domicile (2-3) devant l’OGC Nice, mais il y avait des absents.

A l’heure d’accueillir le Borussia Dortmund, le successeur de Christophe Galtier pouvait compter sur tous ses hommes forts. Cinq recrues estivales étaient alignées dans le onze de départ : le Slovaque Milan Skriniar et le Français Lucas Hernandez en défense, l’Uruguayen Manuel Ugarte au milieu, les Français Ousmane Dembélé et Randal Kolo Muani en attaque.

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