l’Europe s’offre un « carton » historique en Ryder Cup

Le Norvégien Viktor Hovland et le Suédois Ludvig Aberg ont signé, samedi, à Rome, la plus large victoire de l’histoire de la Ryder Cup, face aux Américains Scottie Scheffler et Brooks Koepka, confirmant la mainmise de l’Europe sur cette 44e édition, qui a commencé vendredi et qui doit s’achever dimanche.

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Hovland, 26 ans, et Aberg, 23 ans, se sont imposés 9 et 7, c’est-à-dire qu’ils menaient de neuf points alors qu’il ne restait plus que sept trous à jouer, et donc un maximum de sept points à gagner. Leur partie s’est donc arrêtée après le trou numéro 11.

Le Suédois Ludvig Aberg a déjà marqué l’histoire de la Ryder Cup en étant sélectionné dans l’équipe européenne quelques semaines seulement après être passé professionnel, une précocité jamais vue jusque-là. « Si quelqu’un m’avait dit il y a seulement quelques mois que je serais ici pour jouer la Ryder Cup, je ne l’aurais pas cru. C’est un rêve devenu réalité », a-t-il reconnu, encore incrédule, en conférence de presse mardi. Le Suédois est un phénomène, « un talent comme on en trouve un par génération », a même assuré le capitaine de l’équipe européenne, Luke Donald.

Un coup au moral pour les Américains

Vendredi, lors de la première journée de compétition, les ambitions américaines de s’imposer pour la première fois depuis 1993 hors des Etats-Unis avaient déjà du plomb dans l’aile. L’Europe, encouragée par des dizaines de milliers de spectateurs britanniques, scandinaves ou autrichiens, survoltés, avait pris le large sur le parcours et menait de cinq points (6,5 à 1,5) avant les deux dernières journées, samedi et dimanche.

L’Europe avait déjà mis K.-O. les Etats-Unis dès la session matinale, conclue sur le score de 4 à 0, du jamais-vu dans l’histoire de la Ryder Cup pour une équipe européenne. Les Américains, vainqueurs (19-9) de la précédente édition, en 2021, dans le Wisconsin, ont alors pris un coup au moral. « Ce n’est pas la première journée qu’on espérait. (…) On va tenter de trouver le sommeil et de se remobiliser pour essayer de gagner le plus de points possible samedi », a reconnu Justin Thomas.

Samedi, à midi, l’Europe menait 9,5 à 2,5 face aux Etats-Unis. La première équipe atteignant 14,5 points s’adjugera le trophée.

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