Los Angeles 2028 ne veut pas de la breakdance

Le comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Los Angeles a détaillé, lundi 9 octobre, les cinq sports additionnels qu’il propose au Comité international olympique (CIO) pour l’édition 2028 de l’événement et la breakdance n’y figure pas.

S’ils ont écarté cette discipline, qui sera présente pour la première fois aux JO à Paris à l’été 2024, les Américains proposent d’inclure parmi les sports additionnels des compétitions de base-ball et softball, de cricket, de squash, de flag football – football américain sans contact – et le jeu de crosse, un sport collectif dérivé des cultures amérindiennes.

C’est toutefois au CIO qu’il reviendra de décider quels sports seront retenus. Sa commission du programme olympique doit formuler une recommandation au comité exécutif et c’est celui-ci qui aura le dernier mot : il officialisera son choix lors de la 141e session du CIO, qui se réunira à Mumbai, en Inde, du 15 au 17 octobre.

Les base-ball et softball, le cricket et le jeu de crosse ont déjà figuré au programme de certaines éditions des JO. Le premier était l’une des disciplines des Jeux de Tokyo en 2021.

Apparu aux Jeux olympiques de la jeunesse de Buenos Aires en 2018, le breaking, autre nom de la breakdance, discipline de danse sportive issue de la culture urbaine et du hip-hop, avait été mis en avant par le CIO comme un exemple de sa volonté de développer les sports urbains plaisant aux jeunes et nécessitant peu d’équipements.

A l’instar du karaté, intégré aux Jeux de Tokyo en 2021 mais écarté pour les Jeux suivants, le breaking n’aura pas de visibilité olympique au-delà de Paris 2024 et de ses battles programmées sur le site de la place de la Concorde.

L’inclusion aux JO de Paris ne fait cependant pas l’unanimité chez certains des acteurs de la discipline, pour qui cette institutionnalisation va à l’encontre de ce qu’est sa pratique artistique.

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Le Monde avec AFP

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