- Calendrier, dans la poule D
10 septembre : Japon-Chili au Stadium, à Toulouse (13 heures, sur France 3)
16 septembre : Samoa-Chili au Matmut Atlantique, à Bordeaux (15 heures, sur M6)
23 septembre : Angleterre-Chili au stade Pierre-Mauroy, à Lille (17 h 45, sur M6)
30 septembre : Argentine-Chili au stade de la Beaujoire, à Nantes (15 heures, sur M6)
Retrouvez ici tous les résultats de l’équipe du Chili
Los Condores. Le condor est l’un des plus grands oiseaux de la planète : son envergure peut atteindre plus de 2,8 m. Il s’agit également de l’un des symboles du Chili.
- Leur meilleure performance
C’est la première fois que le Chili va participer à la Coupe du monde. La 22e nation mondiale, qui est le « petit poucet » de la compétition, mérite amplement ce poncif. Avec seulement une poignée de clubs et quelques milliers de licenciés, sa qualification, arrachée au bout du suspense et après une authentique « remontada » face aux Etats-Unis, est un exploit. Ses progrès depuis quelques années sont cependant indéniables.
Leur simple présence dans la compétition est une surprise. Alors, dans cette poule relativement homogène (Angleterre, Japon, Argentine, Samoa), les Condors risquent de se faire plumer. Leur priorité ? Faire un solide dernier match, face à leur voisin argentin. Le Chile et l’Argentine ne s’étant jamais affrontés, ce sera la première fois dans l’histoire de la compétition que deux pays sud-américains se feront face.
Les avants : Augusto Bohme, Javier Carrasco, Matias Dittus, Tomas Dussaillant, Javier Eissmann, Alfonso Escobar, Diego Escobar, Iñaki Gurruchaga, Pablo Huete, Esteban Inostroza, Vittorio Lastra, Salvador Lues, Raimundo Martinez, Thomas Orchard, Santiago Pedrero, Clemente Saavedra, Augusto Sarmiento, Martin Sigren (capitaine), Ignacio Silva.
Les arrières : Iñaki Ayarza, Lukas Carvallo, Pablo Casas, Rodrigo Fernandez, Matias Garafulic, Nicolas Garafulic, Nicolas Herreros, José Ignacio Larenas, Domingo Saavedra, Marcelo Torrealba, Francisco Urroz, Franco Velarde, Benjamin Videla, Santiago Videla.
Rodrigo Fernandez a fait le tour des réseaux sociaux en 2022 lors du barrage héroïque pour la Coupe du monde face aux Etats-Unis. Il a traversé de part en part la défense américaine – sans doute engluée dans les cinq centimètres de boue qui couvraient le terrain – avant de marquer un essai qualifié par World Rugby d’essai de l’année 2022. Son entraîneur l’assure dans Le Figaro : il « pourrait jouer en Top 14 ! » Avis aux amateurs.
- Où les voir s’entraîner
Les Chiliens ont posé leurs valises à Perros-Guirec, dans les Côtes-d’Armor. Ils pourront être vus entre leur luxueux hôtel, un établissement de thalasso (tous deux avec une vue splendide sur la plage de Trestraou), le complexe sportif de Kerabram et le stade Yves-Le-Jannou.
- Il joue « à domicile »
A l’exception de trois joueurs évoluant en Europe (un centre au Soyaux-Angoulême XV, un première-ligne à Périgueux et un troisième-ligne à Doncaster, en deuxième division anglaise), presque tous les Condores (30 sur 33) jouent au sein du club chilien Selknam. Le plus « Français » de l’équipe est sans doute l’entraîneur Pablo Lemoine. L’Uruguayen a passé dix ans dans l’Hexagone. Avec le Stade français, il a remporté deux titres de champion de France en 2003 (aux côtés d’un certain Fabien Galthié) et 2004, avant de jouer à Montauban et Valence-d’Agen (Tarn-et-Garonne). Il est à la tête du Chili depuis 2018.
- L’expression rugbystique qui leur va bien
« Jouer porteur de citron » : désigne ceux qui étaient, naguère, cantonnés à la responsabilité de fournir à leurs coéquipiers des citrons lors de la mi-temps. Il sera difficile pour le Chili, dans une poule très homogène, de jouer un autre rôle.